Eternelle beauté interrogée à la biennale de la danse à Lyon actuellement...

C'est l'automne. Un homme crée  pour un grand artiste de pas de deux vertigineux...parce que cet homme ne peut que travailler qu'avec des gens qu'il admire. Cet homme qui a cristallisé son imaginaire dans la réalité pour que cette dernière soit d'une explosive beauté, cet homme s'appelle Jean-Paul Gauthier.

Angelin Preljocaj, chorégraphe, a choisi de se transformer en chirurgien de l'esthétique très particulier, d'un conte de fée.
"Miroir, Miroir en bois d'ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle" voilà comment tous les jours la reine très belle mais très jalouse (euh...est-on belle lorqu'on est jalouse ?) interrogeait son magique miroir dans Blanche Neige. La reine, Jean Paul a sû l'apprivoiser ? Elle se dresse sur scène dans un ensemble moulant, sexy à en faire fondre de jalousie le mot lui-même, armée de cuissardes, jupe de feu et de cendres...La reine est flamboyante.

Crinoline immaculée, Blanche Neige lors de la scène du bal est une merveille, comme le soufflait le miroir...

Jean Paul Gauthier a donné le ton. Le chorégraphe, Angelin Preljocaj, en prince du ballet sort de son miroir la beauté, élève le spectateur ou spectatrice au rang de merveille...

Chut, j'entends le miroir qui répète...
"la fiancée brille d'une splendeur sans pareille...."

Oui, et c'est ainsi que le prince et le créateur font un malheur au son d'un Gustav Mahler...
Vite, vite, et bien allons danser maintenant maisondeladanse

Autre billet doux au_revoir monsieur_Bejart je_vous_avais_rencontre je vous avais aime