• Slim Gum est le premier chewing gum "coupe faim"Mais pas n'importe lequel. Slim gum contient un ingrédient : le Tryptophane. Ce dernier est un acide aminé apporté par les aliments riches en protéines. Cependant, il est l'acide aminé le moins abondant dans l'alimentation mais surtout, il est très sensible à la chaleur. De ce fait, les modes actuels de stérilisation, pasteurisation, le réduisent dans nos assiettes. 

    Et il sert à quoi le Tryptophane ?
    Il permet de synthétiser la sérotonine, un neuromédiateur du cerveau qui régule l'appétit.

    Slim Gum est développé par Time Nutrition qui se veut une approche de l'alimentation physiologique et chronobiologique que réclame notre organisme.
    Le professeur Jean-Robert Rapin, pharmacologue, neurobiologiste, spécialiste du médicament a orienté ses recherches sur l'étude du métabolisme digestif ainsi que ses modifications selon les nutriments absorbés et les moments de prise. Il a ainsi créé Time Nutrition qui propose différents produits pour celles ou ceux qui veulent alléger leur silhouette.

    Est-ce que cela marche vraiment ?
    Cela fait un mois que je teste et oui !
    En cas d'envies impulsives de chocolat, j'ai mâché le chewing gum et au bout d'un quart d'heure, le chocolat ne me taquinait plus.
    Le matin vers 11 heures lorsque je commençais à avoir vraiment faim, un Slim Gum me permettait de mieux attendre l'heure du déjeuner. Je devais attendre environ 20 minutes pour qu'il fasse effet.
    Il est à noter que je mange à heure régulière, et que si je suis gourmande, je ne mange pas tous les jours des gâteaux ou autre. Aussi, je pense que ce Slim Gum est une aide pour stopper les envies de sucrées, cependant, on ne fait pas un régime en mâchant à longueur de journées des Slim Gum. D'ailleurs, le professeur recommande d'en prendre seulement 3 par jour pas plus.
    Slim Gum est bien une aide mais pas plus.

    Les parfums ?
    Menthe Glacée et fraise Glacée. Après un repas, j'ai préféré fraise glacée et en cours de journée, j'optais pour la Menthe glacée. Les parfums sont très agréables.

    En conclusion
    J'ai dans mon sac ce petit chewing gum et lorsque je veux être raisonnable...il me donne raison !


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  • Angelina aime les femmes qui manient le fouet et la plume avec dextérité. C'est pourquoi, Angelina les invite régulièrement à partager leurs passions gourmandes.
    Ainsi, dans ce salon de thé cosy, dans cette parenthèse enchantée des Galeries Lafayette de Lyon Part Dieu, nous pouvons emprunter à présent des routes gourmandes, des chemins où il fait bon s'égarer pour une escapade savoureuse.

    Ce mardi 5 mars, Angelina a reçu Mercotte, la crème des bloggeuses pour la dédicace de son livre "Solutions macarons" aux Editions Altal, mais aussi Sonia Ezgulian, un chef qui sait orchestrer avec merveille les aliments, pour "Il n'y a pas que les quenelles à Lyon" aux Editions Tana, et Elisabeth Denis, la cuisinière autodidacte qui concocte avec élégance les recettes d'antan du Dauphiné pour "Les Cuisinières du Dauphiné" aux Editions Les Cuisinières. 

    Bien sûr, toutes ces femmes ont une marraine : Jacotte Brazier, Présidente de l'association "Les Amies d'Eugénie Brazier". Oui, parce que Jacotte entend bien aider les jeunes filles qui se destinent aux métiers de bouche en leur apportant aide matérielle et soutien moral. 
    Mais ce n'est pas tout ! Jacotte veut aussi décerner un prix de livre de cuisine écrit par les femmes, cuisinières ou non qui s'intitulera "Prix Eugénie Brazier". Les membres d'honneur fondateurs sont : Nadia Santini, Anne-Sophie Pic, Paul Bocuse, Bernard Pacaud, Georges Duboeuf.  

    Comment résister à cette nouvelle tentation lancée par Angelina ? D'autant que son chocolat fait parti des grands séducteurs de papilles...

    Angelina aime les femmes gastronomes, les hommes gourmets, les hommes qui aiment les femmes gourmandes, et les femmes qui aiment les hommes "fines gueules", bref Angelina c'est une histoire d'amour et de délicatesses et surtout, on veut que cela dure pour toujours !

    Angelina, Centre Commercial Lyon Part-Dieu. Galeries Lafayette-69003 Lyon


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  •  Précédemment dans notre entretien avec Carlos Huber une synesthesie poetique

     

    PVO : Votre dernière création, Boutonnière n°7, fait référence à la ville lumières, à Paris, à l’Opéra-Comique du mois de mai 1899.
    Ce parfum évoque également sept hommes en pleine séduction : cette fragrance représente-t-elle la première représentation de Cendrillon le 24 mai 1899 ? Ou symbolise-t-elle la France comme le pays de l’Amour ? Est-il une sorte d’ « accroche cœur », de Cupidon olfactif ?

    CH : Tout à fait, il renvoie à la représentation de Cendrillon du 24 mai 1899 de Jules Massent à l’Opéra-Comique. Le groupe d’hommes que nous évoquons ici est celui de Reynaldo Hahn et Marcel Proust, amis du compositeur et aux parfums utilisés par les dandies de l’époque – ils les vaporisaient sur leur boutonnière en gardénia lors de leurs soirées à l’Opéra.

     PVO : Que nous conseillez-vous : nous mettre du parfum sur les habits ou directement sur la peau ?
    CH : Je fais les deux – c’est bien d’en mettre sur les vêtements plutôt que pas du tout, mais la vraie magie c’est d’en mettre sur la peau … La réaction chimique qui a lieu alors et la rencontré avec l’odorat est particulièrement intime.

     PVO : A votre avis, est-il possible d’être élégant sans parfum ?
    CH : Le parfum c’est l’élégance, mais l’élégance ce n’est pas seulement le parfum. Pour moi, l’élégance réside surtout dans les bonnes manières et dans un sourire franc. L’élégance d’une personne ne réside pas seulement dans son apparence, mais dans sa façon d’être avec les autres.

     PVO : Comment choisissez-vous votre parfum ?
    CH : Patiemment : il faut l’essayer sur la peau et voir comment il évolue dans ses différentes phases (du premier essai à sa fixation).

     NPS : Quels projets avez-vous pour le futur ?
    CH : En février nous avons lancé aux Etats-Unis et en Europe une bougie élaborée en collaboration avec la marque française Cire Trudon. (Voir la photo) Je suis particulièrement ravi car c’est la première fois qu’ils permettent à une commission de créer une bougie dans une maison de parfumeurs. C’est la première fois depuis 1643 lorsque Louis XIV a donné la permission à la compagnie le titre officiel de Manufacture Royale de Bougies. Notre création est basée sur l’histoire franco-mexicaine, celle de la visite en 1865 de l’Impératrice Charlotte dans la ville de Mérida (Yucatan). Nous nous sommes focalisés sur les lettres écrites à Maximilien qui décrivaient la ville et sa population. La bougie a été conçue avec le goyavier situé dans le patio central où logeait l’Impératrice. Les notes sont celles d’un fruit mur, d’une fleur, d’un tronc et même d’un bois tropical, celui de la vigne et des pergolas du jardin.

    Arquiste continue son développement aux Etats-Unis, en France et dans le reste de l’Europe. Pour fin 2013, nous irons explorer le Moyen-Orient et l’Australie. Je cherche à profiter toujours plus de mon travail dans la parfumerie et à participer à de nouveaux projets dans la restauration.

     PVO : En un mot, comment pourriez-vous résumer ce que représente le parfum pour l’humanité ?
    L’évocation.

    Un très grand merci à Carlos Huber du temps passé à répondre aux questions pour blogbeauté12.
    (Photo : cire trudon)


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  • Précédemment, Carlos Huber le fondateur de la marque ARQUISTE, s'est mis à nu   Carlos Huber à nu   puis nous a présenté l'architecture d'un parfum : Architecture d'un parfum

    PVO : Vous souhaitez créer une fragrance qui soit une espèce de photographie momentanée d’un événement lointain – à la façon de Proust : Pourquoi choisir le passé ? S’agit-il de raconter une histoire en décrivant une atmosphère ou craignez-vous l’avenir ?
    CH : Quelle drôle de formulation ! L’avenir ne m’effraye pas du tout ; si je m’intéresse au passé c’est justement pour vivre l’avenir pleinement et avec sagesse (ce qui nous procure un plus grand calme et une meilleur compréhension, vous ne croyez-pas ?). Je m’inspire d’une histoire, je m’immerge en elle, pour découvrir une atmosphère, pour la reconstruire à partir d’une expérience olfactive. En en faisant l’expérience dans le présent, je la connecte à nos vies. Selon moi, l’histoire n’est véritablement intéressante que lorsque te va droit au cœur… Je voulais montrer ce que plusieurs lieux que j’avais pu visiter avaient engendré dans ma vie, et c’est une belle démarche que ressusciter des histoires lointaines spatialement et temporellement à travers les odeurs. Nous venons tous de la même planète et nous nous unissons physiquement aux lieux en fonction des émotions et des idées.

     NPS : Chacun de vos parfums a une identité, symbolise un univers, quel en est le but ?
    CH : Evoquer une atmosphère, une histoire, une émotion particulière. L’odorat, en plus d’être connecté intimement avec la mémoire, a cette incroyable capacité de pouvoir toucher notre âme. Avec chaque parfum nous approfondissons cette recherche du lieu et du moment historique que nous avions oubliés. Nous pouvons ainsi “rêver” un peu plus longtemps. Il ne faut pas confondre le parfum avec une simple odeur : celui-ci est bien plus évocateur, artistique et romantique. Il en devient sublime.

    NPS : Vous citez souvent Baudelaire, Proust etc. Pourrait-on rapprocher votre travail de la synesthésie poétique ? Si oui, pourriez-vous le définir ?
    CH : Oui, c’est une expérience qui, à travers l’odorat, nous ouvre des portes mémorielles, émotionnelles. C’est une révélation.

     NPS : Quelle fragrance de votre propre composition préférez-vous ?
    CH : En fait, chaque parfum a été réalisé en fonction d’un lieu qui m’a interpellé et évoque des cultures familières pour moi. Cependant, ceux que je porte le plus souvent sont “Fleur de Louis” et “Boutonnière No.7” : j’aime beaucoup les odeurs fleuries et j’ai toujours de bons retours quand je les porte.

     PVO : De façon général, quelles odeurs aimez-vous ?
    CH : Le gardénia, pur et frais, presque sauvage, la fleur d’oranger, douce, animale et fraîche en même temps, l’odeur du pain qui vient d’être sorti du four, l’odeur des noix grillées et celui de la peau dorée par le soleil après une journée à la plage (salé, un peu velouté).

     PVO : Que représente le parfum pour vous ?
    CH : Beaucoup, c’est une véritable passion et une grande richesse au quotidien.

    NPS : Avec la richesse en flore de l’Amérique Latine, on pourrait faire beaucoup de chose au niveau de la parfumerie : pensez-vous développer votre activité dans cette zone ?
    CH : L’un de mes projets est de porter l’attention du monde de la parfumerie vers l’Amérique Latine ; beaucoup de matière première est d’origine latino-américaine et il faut que nous en prenions conscience non en tant que « source de production » ou « d’inspiration » … Je souhaite mettre l’accent sur notre héritage aromatique mais surtout sur notre capacité de création et d’entreprise. J’adorerais lancer Arquiste sur les marchés latino-américains.

     PVO : Et en France ?
    En France, je suis très content de la réception qu’a eu Arquiste – nous sommes représentés dans L’Eclaireur et Jovoy à Paris, en plus d’être présents dans de nombreux points de vente prestigieux dans le pays. La presse nous a également très bien accueillis ! Nous concentrons nos efforts sur le marché français et nous avons eu la chance de nous présenter au moment où les esprits s’ouvrent par rapport aux marques étrangères et aux concepts différents.
    (photo : ARQUISTE)
    Concluons sur une note d'élégance et d'avenir : ARQUISTE DEMAIN


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  • Précédemment Carlos Huber, le fondateur de la marque ARQUISTE, s'est laissé deshabiller par blogbeaute12, c'est ici  Carlos Huber à nu

    NPS : Quelle est votre méthode de travail pour réaliser une fragrance ?

    CH : Le processus du développement de chaque nouvelle fragrance peut prendre un an à un an et demi. D’abord, je recherche un lieu ou un épisode historique qui m’intéresse, j’en étudie les détails physiques (architecturaux ou naturels), les anecdotes y les coutumes qui y sont liées. Je commence alors à identifier les ingrédients que nous devrons utiliser. Lorsque j’ai assez d’information, je donne ce « brief » historique aux parfumeurs et nous entamons un travail en équipe durant plusieurs sessions hebdomadaires pour sentir, tester et modifier les compositions, jusqu’à ce que nous arrivions au résultat escompté. D’un côté ces derniers – c'est-à-dire Rodrigo Flores-Roux et Yann Vasnier – donnent leur point de vue concernant le rendement de la fragrance ; d’un autre côté, je veille à ce que la valeur historique et la fidélité ne soient pas oubliées. C’est important que les ingrédients acquièrent les mêmes rôles qu’ils avaient dans l’histoire, mais nous devons également être réalistes en créant des parfums attractifs et évocateurs pour un nez du XXIè siècle.

     PVO : Selon vous, peut-on faire un parallèle entre la création d’une fragrance et celle d’un bâtiment, d’une œuvre architecturale?

    CH : En réalité, je considère Arquiste comme faisant partie de ma pratique de préservation historique (en quelque sorte, une spécialité à l’intérieur du monde de l’architecture), à cause de toutes les recherches auxquelles nous procédons et de l’approche théoriques que nous avons pour chacun de nos parfums. C’est pour cela qu’aujourd’hui je poursuis des pistes diverses … je fais des recherches et je visite des lieux historiques, je fais du design de produit, je pense aux techniques de marché et à la promotion, à l’administration et à la distribution … C’est un travail très complet et j’adore pouvoir combiner ma passion pour l’histoire et pour le design dans quelque chose d’aussi pratique et immédiat.

                L’architecture est quelque chose d’originel et j’oserai presque dire que c’est la « raison d’être » d’Arquiste. En appréhendant le parfum comme une pièce de design et de restauration contemporaine, chaque parfum renvoie au passé tandis qu’il interagit avec un point de vue moderne. C’est comme si un architecte identifiait la valeur d’une structure et cherchait à le sauver pour lui donner un signifiant actuel. De cette façon, les parfums que nous développons mettent en lumière des histoires et des ingrédients du passé, mais au sein d’une structure moderne. De plus, le rapprochement avec l’architecture va plus loin, chaque parfum a une structure, tout comme c’est le cas pour une construction … Il y existe une base structurale (les notes de fond), une superficie (les notes de cœur) et un ornement (les notes de sorties).

     NPS : Mais l’aspect créatif et l’aspect financier ne sont-ils pas irréconciliables ?

    CH : S’il est possible de parler d’ « industrie créative », c’est que ces deux aspects sont parfaitement conciliables ; l’art pour l’art ne doit pas toujours être lié au commerce, je suis d’accord, mais la création d’un produit induit la proposition d’un service et, de ce fait, cela se transforme en échange.  Seuls les « grands seigneurs de l’esprit » du passé pouvaient se permettre d’étudier et de créer selon des intérêts privés et purement individuels.

     PVO /NPS : Vous Souhaitez vous positionner dans le marché international du luxe. C’est un véritable défi face aux noms illustres tels que Chanel, Givenchy, Hermès, Lancôme etc. Vous n’avez pas peur de la concurrence ?

    CH : Bien évidemment, c’est un défi. Mais nous sommes une marque « niche » de distribution, très sélective et notre concurrence directe n’est pas Chanel, Hermès ou Lancôme qui s’adresse plutôt à la clientèle « mainstream » qui recherche ce genre de produits et qui connaît peu le monde de la parfumerie d’auteur. Cela dit, nous sommes face à une concurrence très agressive dans notre propre milieu, mais c’est aussi ce qui nous permet d’avancer en tant que groupe ; c’est ce qui fait que nous grandissions petit à petit et que nous élargissions notre portée.

    Un parfum de poésie, c'est par là : Un parfum de poésie...


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